pseudo/prénom ↛ noa. région/pays ↛ neverland. comment as-tu connu le forum ? ↛ bazzart, la base. scénario ou personnage inventé ? ↛ inventé. des commentaires, des suggestions ↛ vous êtes perf. profession/études ↛ magicienne. avatar ↛ giza lagarce. crédits ↛  cripsow.

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<t>GIZA LAGARCE</t> ↛ Lila d'Or

C'était la poésie qui flottait dans l'air. Ses yeux bleus puis ses cheveux dorée. Elle avait la peau pale, le sourire fleurit. Elle sentait les jours bonheur, la mélancolie, puis un peu les fleurs aussi. Elle était belle, si belle. Deux soeurs qu'on aurait dit, ah si ils savaient. Houna, cinq lettres, deux syllabes. Houna, la fille des rues, enfant chimère. Elle était ce genre de fille qui sourit tout le temps, qui rigole pour un rien et qui se foutait de tout, même d'elle même. Elle était ce genre de fille qui gueulait dans les rues, qui courait sous la pluie et n'aimait point les gens qui faisaient du bruit. Houna n'avait rien d'humain, elle devait être une nymphe, un truc sorti des livres pour enfants. Tu te rappelles toi, de ces jours envolés où toutes les deux, vous vous étiez égarées. Tu te souviens, du contact de ses lèvres mouillées, de ton souffle trop court, de ses yeux fermés. T'as jamais su, elle t'a jamais dit. Houna elle disait jamais je t'aime, un peu comme toi d'ailleurs. Houna elle souriait, c'était sûrement sa façon à elle de te dire je t'aime. Et toi, tu lui cueillais des pâquerettes. Dans ses mains, elles étaient encore plus belles. Les gens se demandaient pourquoi elle restait avec toi Houna. Parce que toi, t'étais trop effacée. Elle était l'océan, tu étais cette vulgaire flaque d'eau. Tout le monde l'aimait Houna, parce qu'elle était belle, parce qu'elle était vivante. Et tu te souviens, les gens autour d'elle et toi qui osait à peine la regarder. Tu te souviens, de sa main empoignant la tienne quand elle disait “viens.”, tu te souviens, de sa voix normalement si spontanée et cette fois brisée qui t'a dit “pour la vie”. Sans doute aurait-elle du dire pour la mort. Houna est partie, elle s'est envolée, elle a rejoint les fée. Houna était l'Etoile manquante à la constellation, elle est partie la combler. Et toi pourtant, t'es restée. Alors tu reviens souvent ici, là où elle t'as embrassé comme on dit. Ton regard embrumé rivé sur l'étendue de bleu, tu revois encore son visage. Les étoiles stockée dans tes yeux s'écoulent doucement sur tes joues. Plic ploc font les perles, boum boum répond ton coeur. « Je t'aime. » Et tu regardes l'étendue de bleu, et tu ne vois plus son visage. Vlam, puis plus rien. Envolée.